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2007-11-13 - 11:35 a.m.

Je suis triste ce matin.

En prenant mon petit déjeuner, mes pensées sont tombées encore sur un sujet qui m'attriste régulièrement, soit la façon dont la terre occupée par le Québec à été volé des autochtones.

Je sais que, il n'y a pas si longtemps, la France voulut établire une colonie ici. N'ayant aucun recours légal, aucune façon d'acheter ce terrain, elle décida tout simplement d'acquérir par force ce qu'elle voulait. Sachant qu'ils n'y avait pas de manière de combattre le peuple extant, qui se trouvait trop éparpillé dans tous les coins de sa terre, les Français décidèrent que la meilleur façon de procéder était d'établir une large population dans le plus bref des délais. En offrant aux familles de la nouvelle colonie un incentif monétaire pour chaque enfant né, le gouvernement Français assura la croissance phénoménale du peuple Québécois. Des familles de douze et plus enfants étaient communs pendant ces générations, menant à l'état actuel, une population dans les millions sur une terre qui, seulement 300 ans auparavant, ne comptait aucun Québécois.

Ceci sont des faits, mais des faits quasiment ignorés par ce peuple. Pire, comme tous bons conquéreurs, le peuple Québécois se sent justifié de soutenir un taux effrayant de préjudice contre le peuple qu'ils ont vaincu.

Quand j'y pense plus profondément, la situation actuelle se révèle de plus en plus intolérable pour les autochtones. La parure de la situation est que les Québécois font une place parmis eux pour acueillir les autochtones. Mais en réalité, est-ce vrai? Ont-ils la liberté de prendre une place côte à côte, autochtone avec Québécois, comme égales?

Non. Absolument pas. Il est ridicule de suggérer qu'il y ait la place nécéssaire pour qu'un autochtone puisse vivre confortablement au Québec. Pas quand l'invahisseur continue son invasion, ne laissant que le minimum d'espace ntouché, le minimum nécessaire pour s'empêcher de se culpabiliser.

Non, la place réservé pour les autochtones parmis nous est dans la forme d'un moule d'homme blanc. Et un autochtone ne devrait pas s'abaisser à ce niveau pour pouvoir vivre. Je ne peux pas imaginer un autochtone vivant parmis les Québécois qui soit vraiment bien dans sa peau.

Car le peuple autochtone ne savait pas comment violer la terre. Leur mode de vie, leurs coutumes, étaient axés sur le maintien d'une balance délicate avec la nature. Ils formaient un cercle uni avec leur environnement.

Pour un Québécois, le mot environnement signifie autre chose. C'est soit un aspect de la terre à violer pour le profit, ou aussi bien un facteur politique à débattre vainement en vue d'avoir un peu de contrôle sur les sociétés le menaçant.

Croire que choisir de vivre sur une réserve donne à un autochtone la paix de vie nécessaire pour bien fonctionner est tout simplement ridicule. Se tenir sur une fraction minime de son propre pays, pendant que tout autour un invahisseur viole les ressources naturelles sans pensée, ce n'est pas avoir la paix de vie. Comment croître comme peuple, continuant le riche héritage de bien vivre en harmonie avec la terre quand l'on sait que ses ressources précieuses se font régulièrement abattre du jour au jour? Je ne crois pas qu'il est possible de croître dans cet environnement, sauf dans le sens que leur haîne pour l'invahisseur connait une croissance avec chaque jour qui passe.

Le blanc arrache les pierres de leurs places, les mélange avec du goudron, et en fabrique un abbatoir à animal sauvage. Les animaux qui servaient à nourrir un peuple vivace et balancé sont maintenant garrochés dans le fosset par des véhicules incomptés qui ne s'arrêtent pas au sacrifice du vivant, mais sont autant occupé à sacrifier la pureté de l'air.

Les rivières s'affaisent sous une pluie de plus en plus acide, leurs écosystèmes réduits en diversité et puissance à chaque jour.

Les lacs remplissent de toxins, déchets industriels, échappements de moteurs qui fonctionnent au gaz mélangé avec de l'huile, et sea-doos.

Reste-t'il intouché un aspect de la beauté et paix que connaissait cette terre avant que l'on viennent?


Et pour le futur?

Je crois que le Québécois n'est même pas prêt à considérer le ralentissement de ces activités nocives. D'année en année, il y a une croissance constante de tous les aspects d'industrie. Avec chaque année, il y a plus de moteurs polluants achetés et utilisés dans nos frontières, et pour achever de moins en moin de travail. Comment imaginer un arrêt à cette expansion futile?

Au moment où le seul recours sauf serait l'arrêt complet de la pollution, il ne parait pas avoir de chance à convaicre le peuple général de ralentir son expansion.

Vas-y, regarde ton pays. Google Earth est un outil te permettant d'observer la terre vue de l'espace. Vous voulez voir l'état dans laquelle nous mène notre mode de vie pleine d'ignorance, combiné avec une activitée unilatérale de la part des sociétés Québécoises? Vous avez un exemple parfait tout à fait au milieu du Québec. Allez voir juste au nord de l'Abitibi, même de l'espace on peut discerner ce qui parait être des champs de ferme. Des carreaux multicolorés coupées de la forêt qui, depuis que la forêt Amazone est détruite, est la plus extensive restante sur la planète.

Sauf que, les champs de ferme ne couvrent pas un tel territoire chacun. Non, ces carrés sont sur une échelle beaucoup plus vaste. Et les couleurs ne sont pas ceux des variétées de semences qui poussent, mais plutôt des étages variées de la repopulation d'un sol nu.

Vous voulez savoir où est parti tout ce bois? Lisez les journals, pour voir les réactions de notre plus grand acheteur de bois cru à sa trop grande disponibilité. Voyez les tas incroyables de troncs abbatus qui sèment le terrain juste au nord d'Amos, par exemple. Voyez les items ridicules à vendre dans les magasins infernals de l'homme blanc, comme des bains en bois.

Et ce n'est que le début. Le peuple fièr qui s'appelle Québécois s'est assuré qu'une de ses plus grandes ressources soit sauf, ne vous inquiètez pas! Oui, c'est clair qu'on protège notre forêt boréale, car voyez, auprès de notre gouvernement puissant, nous avons complètement assuré la protection d'un pourcentage de cette magnifique forêt. Oui, les sociétés penchés sur le viol de la forêt doivent se contenter d'en prendre seulement 96%.

C'est vrai, et c'est aussi la raison que l'un de vos programmeurs se trouve incapable ce matin d'affronter sont boulot, soit d'améliorer l'expérience informatique de chacun d'une manière fondamentale. Car, est-ce que ca vaut vraiment la peine, quand bientôt il faudra respirer d'un sac et boire d'une bouteille en plastique?

Ce qui me ramène à mon point de départ. Si le passé s'était écoulé différement, et les Québécois arrivèrent comme immigrants dans ce vaste pays de merveilles, ils auront peut-être eux la chance d'apprendre à bien vivre au sein d'un peuple qui s'était intégré avec la nature.

Le mode de vie disparu de l'autochtone comprenait un avenir brilliant, où homme et environnement se complémentait, assurant chacun la survie de l'autre. Les choix de comment procéder à utiliser les ressources étaient réfléchis. Les actes de consommation étaient entrepris d'une manière responsable. Le peuple cherchait à éliminer l'ignorance de ses enfants avec une éducation pointue, rélévante, nécéssaire.

Les enfants avaient du respect.

En contraste, j'ai souvent vu les enfants de l'homme blanc exprimer leur ignorance avec leur façon raciste de dénigrer l'autochtone. Tout au long prenant part d'une société qui ne se tient pas debout. Futile, perdant, perdu.

Allez-y, les jeunes. Montez le son sur vos ipods et passez l'après-midi à brûler du gaz, pas pour travailler, mais pour le plaisir. Ce temps magnifique est à vous, ainsi que la responsabilité des actions que vous prenez dans votre ignorance. Mais surtout ne vous blamez pas quand tout s'écroule. Les vraies raisons pour la chute seront perdus dans le recul du temps, des centaines d'années auparavant, quand un cycle de pur beauté à été interrompu par un ravisseur diabolique: l'avidité.

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